Une mini histoire amusante pour commencer concernant seulement le personnage d'Edward Elric.
Les personnages d'Hiromu Arakawa appartiennent seulement à son propriétaire.



Edward visait à ne pas émettre trop de commentaires dans son rapport qu'il devait finaliser d'urgence avant de pouvoir repartir en vadrouille avec son petit-frère. Cet épisode ce passait après sa jolie manœuvre à Lior où il avait détrôné le fameux prêtre qu'il qualifiait d'hystérique.

Pour terminer ce bout de papier agaçant, il avait élu domicile dans le bureau de Roy Mustang où se trouvais généralement tout ses collègues. Pour ne pas être trop embarrassé par le brouhahaha environnant, il avait transmuter des écouteurs en plastique qui se reliaient facilement à la radio.

Musique aux oreilles, il n'entendait plus rien à part sa belle mélodie.

La nouvelle génération composait des musiques sans dialogues qui se rythmait par des percussions originales. De la « techno »

Rapidement dans le « groove », Edward attrapa son stylo et continua son rapport militaire sous l'œil attentif de son Colonel. Quelques minutes passèrent sagement quand soudain, dans le silence qui s'était imposé dans le bureau survint la voix du jeune homme aux auto-mails;

« - Boum... Gnhh! Yaah..., murmurait t-il avant de lâcher un petit cri qui semblait suivre une note de musique. »

Le pauvre ne semblait pas se souvenir qu'il était en âge de muer. N'entendant pas sa propre voix, il en faisait fît !

« - Hii...Yaaa ! Doum ! »

Roy l'observa, muet. Le blondinet commençait à se dandiner sur sa chaise, les jambes en rythme, les bottes claquantes sur la moquette verte, et les mèches blondes virevoltantes autour de son visage.

Se pinçant la lèvre dans un excès de sonorité, le blondinet bougea une fesse toujours autant imprégné du rythme musical et leva son stylo bien haut comme un micro.

Roy qui continuait de le regarder, finit par pouffer sans que l'enfant puisse l'entendre. Mais soudain son sourire s'effaça lorsqu'il s'aperçut que sa fenêtre donnait sur celle du Général des Armées King Bradley.

Le quadragénaire avait les mains liées dans le dos et regardait de son bâtiment le garçon qui dansait sur sa chaise.

« - Puts Your Hands Up ! *»

Un sourire quasiment sadique semblait roulé sur les lèvres du chef du pays sans que le blondinet n'en sache rien, toujours dans un rythme invisible aux oreilles des autres.

Il se leva d'un bond, sa feuille de rapport sous le bras et tourna sur lui-même en chantonnant;

« - J'aime bougé mon corps, Bam ! »

Et soudain... Il se souvint où il était.

Les lèvres pincées, le regard rond comme des billes, les cheveux arrêtés dans un élan de danse, les jambes presque écartées et le bras gauche levant son stylo comme un triomphe...

La musique s'éteint doucement avant que l'animateur de radio ne dise dans ses oreilles;

« - N'hésitez pas à nous appeler si vous avez une blague à raconter ou un moment de votre vie qui vous a fait bien rire ! Nous sommes friand de vos aventures ! »



* Puts Your Hands Up = Musique de Benny Benassi