| Sujet: Esther Auryon | End. | Jeu 28 Avr - 20:16 | |
| Esther AuryonLa vie est une partie de poker. Rien ne se gagne. Rien ne se perd. Tout s'échange.
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| | ▬ Nom ; Auryon. ▬ Prénom ; Esther. ▬ Surnom ; ... ▬ Âge ; 16 ans. ▬ Sexualité ; Hétéro. ▬ État Civil ; Célibataire. Mais coeur à ne pas prendre. ▬ Nationalité ; Ishbale. ▬ Genre ; Ishbale. |
❝ DESCRIPTIONS MENTALES
Intelligente, vive ; c'est ce que je suis. Même à 16 ans, je suis un peu ... Candide. Aimable, gentille, douce et attentionnée, je prête attention à tout ce qui m'entoure. Sauf peut-être à une classe de la société : les militaires. Ces gens-là, je ne peux pas les aimer. Je ne le pourrais jamais. Ce qu'ils ont fait par le passé est trop impardonnable pour aimer des gens comme eux. Massacrer, piller, brûler, décimer, anéantir des vies entière dans ce désert aride qu'était autrefois ma demeure. Mais comme tout être humain, je suis capable de faire preuve d'une grande colère, ce qui arrive assez souvent, tout de même. Et quand ça arrive, vous n'avez franchement pas intérêt à traîner dans les parages. Quand la rage m'aveugle, je deviens violente comme personne, prête à sauter sur tout ce qui bouge, tel un prédateur traquant sa proie. Mais je préfère cacher ce que je ressens sous un masque insensible. Mon visage ne montre que très rarement mes émotions, mais ce sont mes yeux qui parlent pour moi. Dès que je ressens quelque chose, un éclair passe dans mes prunelles et fait comprendre à celui qui est en face mon humeur du jour. Je suis calme et attentive à son entourage, capable de noter les moindres petits détails dans mon environnement. J'aime beaucoup écrire et je transporte toujours avec moi des papiers afin de mettre la plume à l'oeuvre. Matière dessin, je transporte toujours avec moi de quoi gratter le grain : des feuilles, un crayon, une gomme et un bic. Et tout ça dans un petit sac qui ne me quitte jamais. Je suis très possessive : si jamais on ose toucher à ce qui est en ma propriété, je risque fortement de vous crier dessus. J'aime bien les risques. Marcher au-dessus des rues, tel un funambule sur les toits des immeubles. Oui, ça me plaît assez, dans l'ensemble. Comme par exemple voler deux/trois petites choses dans un marché du coin, puis me faire courir après par quelques agents ... Ça, c'est mon loisir préféré. Et, de fil en aiguille, vous en venez certainement à la conclusion que je suis une sacré fouineuse, non ? Vous n'avez pas tort. J'adore me mêler de ce qui ne me regarde pas. Les histoires crépitantes et pleines d'aventures me passionnent tellement que je ne peut pas m'empêcher de fureter de-ci, de-là ; comme une mouche cherchant un endroit malpropre pour se poser.
Avec mes amis ... Vous êtes, sympas, vous, mais, qui vous dit que j'ai des amis ; hein ? On se prend pour des intellos, mais quand même. Bah oui, faut faire ses preuves, ici. Faut pas non seulement aligner de grandes lignes. Bref. Avec les " amis ", je suis beaucoup plus ... Ouverte. Si vous devenez une personne chère à mon coeur, il est tout à fait possible que vous me voyez au moins cent fois dans votre vie très ... Gaie. Et vous aurez aussi le privilège de partager quelques secrets avec moi.
Avec les ennemis, je suis froide et directe, loin d'être sympathique ; mais sans pour autant chercher la bagarre. Je suis ... Disons ... Un peu pacifique, mais quand on me cherche, on me trouve. Et là, " courir très vite, tu devras ". Ça n'y paraît pas, mais je suis très endurante. Huhuhu ...
Mes goûts ... J'aime le rouge, le noir et le blanc. Ce sont des couleurs qui se marient avec un peu tout, je trouve, surtout le noir. Je suis un fanatique des plantes : je les aime plus que tout. Faire du mal à un végétal serait courir un très gros risque en ma présence. Et si j'avais une maison, elle serait remplie de fleurs de toute sorte. Oui, je suis soigneuse avec mes affaires. Dans mon armoire, vous ne trouverez jamais un seul T-Shirt froissé ou mal plié. Mais ... J'ai pas d'armoire.
❝ DESCRIPTIONS PHYSIQUES Je suis ... Comment dire ? Etrange. Oui, très étrange. Pour commencer, je ne fais pas mon âge. Ne me lancez pas ces yeux l'air de dire "mais c'est n'importe quoi !", vous avez déjà connu une personne qui prétend avoir 12 ou 13 ans, mais qui fait plus vieille, non ? Voilà, c'est la même chose pour moi. J'ai 16 ans, mais j'en fais plus. On dirait même que je suis majeure, si l'on en écoute certain. Et ça me sert, l'air de rien. Sauf quand je dois montrer une carte d'identité, chose que je n'ais pas à cause de mes origines Ishbale et je peux vous dire que j'en suis bien contente de ne pas en posséder. Car si on voyait mes noms bizarres, ça ferait scandale. Mais nous ne sommes pas là pour parler de la pluie et du beau temps, comme on dit, loin de là, j'ai d'autres choses à vous dire. Comme par exemple que je suis borgne. Oui, sans rire. Je porte un cache-oeil noir à l'oeil droit. Cette blessure est due à cette fichue guerre qui a anéantit tout un rêve et toute une vie. Bref. Mais en général, on ne remarque pas que j'ai un oeil en moins, car mes mèches trop longues dérobe à vos yeux mon petit ... Fardeau. Je le porte cependant fièrement. Mais je ne le montre jamais pour éviter les polémiques quelconques. De plus ; je porte des lunettes pour cacher mes yeux écarlates. Ces lunettes me donnent alors l'air d'être un garçon, et non une fille ! Car ... Ce sont un peu des lunettes masculines (prenez celle de Hugues comme exemple, car je les adore *se pend*). De ce fait, on me prend pour un garçon. Chose qui me va également. Ce n'est pas que j'ai honte, c'est tout simplement parce que j'aime faire tourner les gens en bourrique comme j'aime les plantes. Et quand je les enlève, mon 'masculisme' reste cependant encore un peu. Disons que si je porte cette paire, c'est juste pour le style, pas parce que j'ai un problème de vue. Loin de là.
Mes cheveux sont longs ; mais noirs. Je vous expliquerais ça plus tard. Raides, soignés avec une certaine attention et je refuse pertinemment de les couper, car il m'arrive tout de même au bas du dos ... Remontons un peu, s'il vous plaît. Mon visage est fin ; sans imperfections, pas de boutons, ni de grain de beauté. Rien. Juste ma peau contre qui, malheureusement, je ne peux lutter : sa couleur révèle un peu mes origines. Et mon triste sort. Mon oeil est légèrement en amande, ce qui me donne un air exotique et est couleur de sang, luisant comme celui d'un animal chassant sa proie, car ; en effet ; je note tout ce qui se passe quelque part dans ma mémoire par son intermédiaire. Mes oreilles sont comme toutes les autres, hein, de taille normales ; percé de boucles. Ces-dernières sont un fil dans lequel est passé des perles d'une teinte crépusculaire.
Ma silhouette est fine, presque svelte, quoiqu'un peu maigre à cause de la nourriture misérable que j'utilise pour me rassasier. J'en achète de-ci, de-là, car je vole les portes-feuilles des gens quand j'en ais l'occasion et ratisse les marchés pour trouver quelques pièces égarées. Parfois, ma récolte de la journée n'est pas bien riche et je mange donc peu pour économiser le plus d'argent possible pour pouvoir m'acheter des vêtements, que je lave à une lingerie, dont la gérante est l'une des seules personnes à savoir que je suis Ishbale et dont la gentillesse est sans bornes. Elle me les laves gratuitement et m'en donne quand les autres sèches. Mais pourquoi je parle de ça ? Bref. Mes goûts vestimentaire sont des plus simples, je n'ais de préférences autre que celle de vouloir de longs manteaux. C'est une lubie comme une autre. Même si j'ai un faible pour toute fringue de couleur noire.
A mon cou pend des colliers. L'un avec une croix d'exorciste (cherchez pas, une autre lubie). Et un autres avec un pentacle (même chose). Certaines prennent ce-dernier comme un cercle de transmutation et grâce à cela, je me dis que les gens qui me balancent ça ne s'y connaissent rien en ésotérisme, mais je m'abstiens de toute remarques. Pas de bagues, ni de bracelets, car ils me gênent. Juste ces pendentifs en argent, que je me suis acheté avec quelques économies.
Oui ... Je suis, comme qui dirait, un voleur de petite frappe.
❝ HISTOIRE DU PERSONNAGE Je me rappelle, rien qu'en fermant mon oeil, les belles journées avant le début du conflit. Je me rappelle de mon enfance. Je suis née, vous ne doutez pas là-dessus, à Ishbal. Cette terre aride, rocailleuse ; dont un soleil et cette chaleur incroyable qui vous accueillent quand vous arrivez à la frontière du désert, là où était la grande ville qui fut rasée par le génocide. J'habitais là-bas. Je suis née de l'union d'une mère Ishbale et d'un père Amestrien. Voilà pourquoi mes cheveux sont noirs : ils viennent du paternel. Ce-dernier, d'ailleurs, n'a jamais assumé -aussi loin que je me souvienne- ses responsabilités de père et a donc foutu le camp juste après ma naissance, laissant ma mère se débrouiller seule de mon éducation. Il était soldat. Ma mère me disait : " Ne t'inquiète pas, il reviendra ". J'étais d'accord, mais quand il fut de nouveau là, c'était pour le mal car il se trouvait qu'il était alchimiste d'état. Bref. Passons. J'ai été dans une école de la ville, où je me fis plusieurs amis qui me tenaient à coeur. J'ignore ce qu'ils sont devenus pendant le génocide. Morts ou vivants, telle est la question que je me pose encore aujourd'hui. Je les espère toujours en vie. Je m’intéressait à la littérature, dévorant beaucoup de livres quand je le pouvais. Aussi bien des policiers que des fantastiques, mais jamais de romantique. Je déteste les bouquins à l'eau de rose. Bref. Mon amour pour les plantes était également bien développé, si je puis dire. J'avais une serre, que j'allais visiter tous les jours pour m'occuper de mes fleurs (ou arbres). Pas grand chose à dire d'autre, à part que je coulais des jours tranquilles avant ce génocide, sans d'évènements trop particuliers ... Sauf peut-être le jour où une botte de foin à trouver le moyen de brûler. Mais ça, tout le monde s'en fout. Le jour où le génocide commença, j'étais dans l'année de mes 7 ans, à peu près. La veille avait été particulièrement calme et plausible, pour ce qu'un Amestrien avait tué une fillette ... Cela faisait bouillir de rage le voisinage, mais ma mère ; elle ; restait de marbre pour une question qu'on ignorait. Elle ne semblait pas effrayée, loin de là. Et était même sereine. Moi, j'avais peur. Terriblement peur. D'après les dires des autres Ishbals, la guerre allait sûrement bientôt éclatée. Je m'étais réfugié sur le toit afin d'observer la ville. Et sans trop m'en rendre compte ; je me suis endormie ... Ce qui me réveilla fut le bruit d'une effroyable explosion. Je me relevais d'un coup, le coeur battant, regardant anxieusement l'immense colonne de fumée dans le ciel orangé du matin. De mon poste, je voyais les dunes du désert presque entièrement et sur celle-ci, des hommes en bleu ; aux manteaux blancs, presque beiges. Des cris retentissaient dans les allées. La Guerre était là. Un homme m'aperçu et me cria de descendre si je ne voulais pas mourir. Je l'écoutais et regagnai le sol qui commençait déjà à se teinter de sang et de la haine des Ishbals. En un soubresaut de surprise, je remarquais que cet homme était Amestrien. - Monsieur ... Qu'est-ce que vous faites ici ? avais-je osé demandé. Il me regarda, mais ne dit rien. Un faible sourire lui traversa le visage et il me prit dans ses bras en s'excusant. Ma mère sortit de la maison, comme une furie, armée d'une carabine qu'elle avait trouvé je ne sais où, mais s'arrêta net en le voyant. Elle n'eut pas le temps de lui dire quelque chose. Elle n'en aurait d'ailleurs plus jamais le temps. Une balle lui traversa l'abdomen pour allez se ficher dans son coeur. Ma vie et ma vue se brouillèrent en un seul élan. Une partie de moi venait de s'effondrer quand je vis son corps tomber sur le sol avec un bruit mât, puis se vider de son sang. Une autre explosion eut lieue. Je repoussais cet homme et courait dans la rue la plus proche. Mais à savoir du mauvais côté. Je me retrouvais donc au-devant du reste de l'Armée Amestrienne, qui s'échangea un long regard pointé d'un grand silence. Un bras se leva et on tira. Je remarquais une cavité dans laquelle je pouvais me cacher et n'attendant pas qu'ils aillent se cuire des brochettes, je sautais dedans. Cependant, une balle m'atteint tout de même dans la jambe gauche. La rafale s'arrêta, mais je savais qu'ils allaient me retrouver. Ce qui se passa me sauva la vie. Des moines-combattants entrèrent dans la rue et se livrèrent un combat contre les soldats. J'en profitais pour me faire la malle en boitant. Mais je ne croyais pas m'en sortir. Mais pourtant, je suis toujours là pour vous en parler. Le jour commençait à peine et je savais que ça allait me laisser quelques séquelles. Et pas des plus anodines. Une heure passa. Pendant celle-ci, je vagabondait de-ci, de-là ; histoire de sauver ma peau, avant de m'établir définitivement dans un quartier n'ayant pas été trop dévasté et qui avait été déserté par toute trace humaine. J'entrais dans une maison qui s'effondrait à moitié et je j'y restais jusqu'à la fin du matin. Je m'étais endormie et lorsque je me suis éveillée, la malchance m'était encore tombée dessus : le campement Amestrien était pile devant la maison. Elle ne dit rien et les observa silencieusement, son cerveau marchant à vitesse lumière. Certains s'étaient retirés au loin, n'appréciant visiblement pas ce qu'ils faisaient. D'autres mangeaient ou parlaient, en prenant un air détaché. Je me demandais comment j'allais m'en sortir. Les dents serrées, je restais pensive. Pas question de me pointer en disant " ne me tuez pas s'il vous plaît " ça ne prendrait pas. Bon ... Comment faire ? J'étais blessée, eux armé. Moi non. J'étais prise au piège et je ne savais pas comment me sortir de cette situation. Je me cachais en me baissant en voyant un grand homme brun passer devant la porte délabrée. D'étranges gants, aie-je tout juste le temps de constater ... Je laissait partir un petit grognement de douleur quand ma jambe m'envoya son avis personnel quant au moment où je me suis accroupie. Personne ne semblait l'avoir remarquer. Tant mieux. Je pris un pan de ma manche de chemise et la déchirait tout doucement, avant de me l'enrouler autour de ma plaie. Ceci fait, j'ai eut du mal à analyser ce qui m'entourait. Eux ; moi ... Moi ; eux ... Je n'étais pas bien avancé. -Reste-t-il des Ishbals dans les parages ? Cette question me surpris fortement. Ils s'attendaient que des gens restent dans la ville après le massacre ? Question stupide. Je me redressais légèrement. Quoi qu'un peu trop à leur goût et l'un d'eux me remarqua. Il sauta sur moi comme un fauve et me saisit par le cou, me plaquant par la même occasion sur le mur. Je criais de frayeur. Il croisa mon regard, le remarqua écarlate et cria : - Il en reste une ! - Gh ... Lâchez-moi, vous m'empêchez de respirer ... articulais-je faiblement. Il me regarda avec un air désolé et empoigna un couteau qui traînait par là. Ses lèvres formèrent un mot que je n'entendis jamais puis il voulu me planter la lame dans la gorge. Mais je lui refilais un coup de pied terriblement efficace qui dévia malencontreusement son arme vers mon oeil droit. J'en hurlais de douleur avant de sombrer dans les abysses de l'inconscience. ††† Le réveil fut assez long. Je me trouvais dans une tente. Comme étais-je arrivé là ? Quand ? Pourquoi ? Je me relevais simplement, en constatant avec surprise que je n'avais plus mal du tout à ma jambe. Un bandage blanc entourait mon oeil. Je le touchais simplement, d'une main tremblante. Je l'avais perdu. Cette pensée m'arracha un soupire de tristesse. J'observais les environs : d'autres Ishbals étaient sur des lits de fortunes. Un homme entra dans mon champ de vision. Grand, blond, les yeux bleus et en blouse de médecin. - Tu devrais éviter de trop bouger, me dit-il simplement en haussant les épaules avec un air fatigué. - Mais je me sens très bien ! protestai-je avec véhémence. Devant cette agressivité, il ne demanda pas son reste et entreprit de soigner un autre de ses patients. Qui était-il et pourquoi soignait-il les Ishbals alors qu'il était Amestrien ? Peut-être avais-je fait une erreur de jugement : peut-être que là-bas, au-delà du Désert, les hommes n'étaient pas si mauvais qu'ils en ont l'air. Je pensais ainsi, à cette époque. Et j'avais raison. Je me redressais encore un peu plus pour observer un peu mieux le décor. Des tables étaient posées de-ci, de-là ; dans un incroyable désordre, mais les instruments dessus étaient d'une propreté impeccable. Pour éviter les infections en soignant les patients, sûrement ... Cet endroit n'était un hôpital que de nom. On pouvait même dire que c'était une sorte de gros amas de saleté, vue l'état des lieux, mais dans la vie, on ne peut pas tout avoir. Je baissais les yeux -façon de parler- vers mes mains. Elles avaient quelques contusions que l'on avait pansées. Un sourire vint éclairer mon visage. ††† Quelques jours passèrent. Je devais maintenant déserté les lieux le plus vite possible, même si mon état n'était pas des plus adéquat. Cependant, j'avais insister pour me faire la malle dans les plus brefs délais, avant que l'armée ne me retrouve et avant que je crée des problèmes à mes colocataires de lits. Un autre Ishbal m'accompagnait. Lui aussi voulait suivre mon idée. Mais mis à part qu'il avait sûrement sept ans de plus que moi, c'était une agréable compagnie pour le peu de temps que je restai avec lui. En effet, quelques heures après notre départ, il changea subitement de direction, me laissant alors seule dans le Désert, non sans me dire que l'autre pays se trouvait droit devant et de ne pas m'en faire pour les provisions : il y avait un camp de réfugiés du génocide à même pas 5 kilomètres. De quoi me faire marcher pendant au moins une heure et-demie, si ce n'est plus. Mais avant que je l'atteignis ; j'entendis un bruit de moteur : des hommes d'Amestris venaient tout droit sur moi. Ils rentraient au pays ? Je jurai. Cependant, ils ne m'aperçurent pas pour une raison que j'ignore encore et passèrent leur chemin sans même me regarder et passèrent même à côté du campement. Je ne compris pas. Mais ne cherchons pas midi à quatorze heures comme on dit, ça m'arrangeai plutôt. ††† Je passais quelques années là-bas, grandissant parmi les rescapés ; coulant des jours paisibles, pas trop agités et me rétablissant peu-à-peu ... En atteignant mes quatorze ans, je décidai de partir à Amestris afin de connaître les véritables raisons de ce génocide, tout en promettant de me " venger " d'eux. Quand j'atteignis la ville la plus à l'Est -ou plutôt le village-, Resembool, je n'ignorais pas que les choses allaient se corser à partir de maintenant. Il suffirait que l'on me voit avec des yeux rouges et un teint mat pour que l'on me découvre. Je devais donc me " fondre dans le décor " à la façon des caméléons.² Ce que je fis à merveille en m'achpetant un cache-oeil, des lunettes qui masquaient mes yeux. Mais j'oubliais le fond de teint et au vue que j'en avait horreur, n'allez pas vous faire d'idée. On pouvait se douter, mais jamais avoir confirmation sans voir mes yeux. Surtout que mon physique ne faisait pas du tout quatorze ans, voyez vous. Donc, je me fondais superbement dans la masse ; tout en volant des portes-feuille au hommes les plus rihes que je repérais grâce à leur façon de parler ; de se tenir et de faire. Et vu que ces crétins ne regardaient jamais plus bas que leur nez, ils ne voyaient pas leur dérober toute leur fortune contenue dans leurs poches. Si bien qu'à un moment, je trouvais l'honneur d'être qualifiée du surnom : " Voleur Masqué ". Car les gens se rendaient compte ... Mais jamais avoir confirmation que c'était moi autrement que par ma bouche ... Et ce jusqu'à maintenant. ††† - Excusez-moi, mais je voudrais laver mes vêtements, mais j'ignore comment marche ces machines ... - Ah, ne vous en faites pas, monsieur je vais vous aider ! Pardon ?! Monsieur ? Je souriais aimablement tout en me disant que c'était normal qu'elle me prenne pour un garçon. Il faut dire qu'ainsi, je n'étais pas très efféminée ... Je la remerciais gentiment. Elle prit mes vêtements et les mit dans la machine à laver avec une effroyable habilité et je la regardais faire afin de savoir comment m'en servir pour la prochaine fois. Habillé d'une simple chemise blanche et d'un pantalon noir que j'avais achetés le matin même, je regardais mes habits tourner à travers le hublot de verre, puis se mousser, quand la femme me demanda : - Mais dites-moi, monsieur, d'où venez-vous ? - D'assez loin. Je viens en fait d'Ishbal, après avoir rendu visite à la famille que j'avais là-bas, mentais-je en la regardant droit dans les yeux ; tout en sachant très que tout espoir de voir un jour ma famille devrait être abandonné. - Vont-ils bien ?Je hochais la tête pour lui montrer que oui. Mais au fond de moi, je me disais que, sûrement, ils devaient se sentir franchement mieux là où ils étaient qu'en ce monde si injuste. Je regardais pensivement la dame, qui semblait avoir un problème de vue. Ses lunettes étaient fissurées à certains endroits, voire même à des endroits certains, si bien que ça devait la gêner. Je baillais à m'en décrocher la mâchoire pendant qu'elle s'en allait. - Au fait, quel est ton nom ; jeune homme ? - Es ... November. - Tes vêtements seront prêts pour dans une heure. Tu peux rester si tu veux. - Je veux bien, merci, dis-je gentiment. Et elle s'en alla pour de bon. L'heure passa à une allure stupéfiante. Quand elle revint, elle me tendit mes vêtements, mais elle s'arrêta à hauteur de mon oreille pour me souffler : - Je suis peut-être vieille, mais ma vue n'est pas si mauvaise que ça. Tu es Ishbale, tu es une fille, ton nom n'est pas November et tu peux revenir quand tu veux.- Mon déguisement est donc si mauvais que ça ? demandais-je en souriant. J'y ferais plus attention, dorénavant ... Au revoir et merci ! Et je pars. ††† ² = Petite référence au film Rango. Ceux qui l'ont vu savent à quel personnage je fais allusion. (;
| | ▬ Qualités ; Sympathique, douce, patiente, attentionnée, créative.. ▬ Défauts ; Insensible, complexée de la possession, tendance à se mêler de ce qui ne la regarde pas, déteste les choses qui stagnes, n'aime pas la foule, reine des plans foireux ... ▬ Craintes ; De la Mort. ▬ But ; Savoir quelle est la raison du génocide Ishbal et accentuer le fardeau moral des Alchimistes d'Etat en leur rappelant leurs crimes passés. |
❝ AUTRES INFORMATIONS
| | ▬ Spécialité ; J'aime bien les armes blanches et j'en porte une sur ma ceinture, dans un petit fourreau. ▬ Grade Militaire ; ... ▬ Signe d’Ouroboros ; ... ▬ Test Rp ; - Spoiler:
Thème Musical : Conquistadores ~ Sound Horizon. ††† Le bruit de la pluie ne me plaît franchement pas. Etant monotone, parfois lent, parfois rapide, je me lasse de l'entendre. Et de une, et de deux ... C'est très énervant. Je suis là, devant une fenêtre d'une lingerie, dont la gérante est adorablement gentille et généreuse, à observer ces gouttes d'eau tomber du ciel tout en trifouillant ma sacoche de dessin, par manque d'inspiration. Je ne savais pas quoi dessiner, aujourd'hui. L'ennuie m'a prit et il est très difficile d'en sortir, surtout dans un jour si tumultueux. Je soupire. Quand cette satanée pluie va-t-elle cessée ? Ça, je vous le demande bien. Je pose ma mine sur le papier, pensive. Pourquoi ce génocide ? ... Cela n'a presque aucun sens à mes yeux ... La guerre, c'est eux qui l'ont cherchée en premiers, sûrement pas nous. Je baille. Au loin, une horloge envoie son tic-tac sonore. Puis un coucou sort. Huit heures du soir. Je n'ais pas faim. Je n'ais pas froid. J'ai juste envie de me dégourdir les jambes. Point, à la ligne. Je me lève très simplement, attrape mon manteau, l'enfile et sors. De toute façon, je n'avais aucune envie de m'attarder ici : ça n'est pas ma maison, il n'était pas question que j'aille embêter quelqu'un en lui squattant son chez lui. Je sens ma capuche s'alourdir au fur et à mesure que l'eau vient atterrir dessus. Je vois passer quelques pigeons, et, songeuse ; je me demande quelle sensation pouvait procurer de voler. La Liberté, peut-être. L'heureuse sensation d'être enfin libéré des chaînes qui vous retiennent et qui vous poussent à allez de l'avant, encore et toujours, pour trouver la voix de la Vérité. Mais que pourrais-je bien faire ? Je suis une simple Ishbale, j'ignore presque tout des Amestriens, ne me suis-je pas lancer dans une quête insensée et sans aucun sens ? Non ... Je secoue la tête en me disant que tout cela a une raison d'être : je voudrai savoir pourquoi le génocide a eut lieu et je voudrais également " me venger " à ma façon des Alchimistes d'Etat de leurs crimes passés. Un faible sourire vint percer mon visage habituellement insensible. Oui, ils vont regretter encore plus leurs actes. Surtout qu'elle avait en tête l'image d'un de ces tueurs. Je vais donc me mettre en chasse à partir de maintenant, histoire de le localiser. Son nom sera inscrit en gros sur ma liste de " Vengeance ". Hum ... Je sens que je vais m'amuser. Je bouscule quelqu'un. - Excusez-moi.L'autre ne répond pas, bizarrement. Je passe mon chemin, tournant légèrement la tête afin de voir sa réaction. La personne s'est arrêtée très simplement et me regarde. Mais un autre détail me frappe le n'oeil : son manteau. Bleu ! Un militaire. J'attends qu'il fasse volte-face pour lui bondir dessus comme un beau diable ... Malheureusement, je me plante tout en faisant une magistrale pirouette avant de m'étaler dans la flaque la plus proche. Je me relève, pendant que lui, me regarde avec des yeux ronds, un certain sourire aux lèvres. Tss ... Ce crétin ne perd rien pour attendre. Magnifique ; je crève de froid, maintenant. Quelle idée de vouloir sauter sur un soldat, surtout qu'il n'avait peut-être pas sa part de responsabilité dans toute l'histoire. - Heu ... Je voudrais vous demander, monsieur ... Connaissez-vous un Alchimiste d'Etat étant partit à Ishbal avant le génocide ? Cette question est partie toute seule de ma bouche. Je ne sais pas pourquoi. Mais apparemment, mon âme voulait se raccrocher à la seule famille qui me restait : mon père, qui n'était sûrement pas mort. Je pense qu'il est toujours vivant. - Non ; désolé.Cette réponse me déçoit beaucoup, mais je m'obstine à lui demander, une dernière fois, et en dernier recours : - Son nom de code était " Cloud Alchemist " ... - Hum ... Non ; désolé, répète-t-il. - Tant pis. Ce n'est pas grave. Merci.Je m'en vais, les mains dans les poches, mais cachant du mieux que je peux ma grande déception, les dents serrées. Je hausse les épaules. Un jour, j'en suis sûr, je le reverrai. Un jour ... Rêveuse, je ne fais pas attention du tout à ce qui se passe autour de moi, mais soudain, un sentiment de dégoût me prend. Je m'arrête. Pourquoi est-ce que je rêvasse de lui, qui nous abandonné ; ma mère et moi ; pour revenir pour tuer. Et encore, ça, j'en suis pas encore tout à fait sûr. Mais d'une manière ou d'une autre, cet homme m'inspire un profond refus. Je ne l'aime pas et c'est sûrement son cas également. Alors cet enfoiré avait donc flirté pour foutre le camp après ? Cette hypothèse me fait bouillir de rage : si c'est le cas, il va goûter à ma colère, qui rugit tout au fond de moi, comme un animal blessé et humilié, mais assoiffé de vengeance et prêt à se relever. Je passe devant un bar, qui a l'air bien animé, j'entre dedans. Il grand, spacieux, relativement bien rangé et bien entretenu. Au comptoir, un homme se tient là. Il m'aperçoit, me fait signe. - Alors, jeune homme, je te sers quoi ? - Une bière, s'il vous plaît, lui demandai-je. - C'est partit ! Je le regarde disparaître dans une salle un peu plus en retrait, fouiller dedans et revenir, une bouteille petit format à la main. Il me la tend, je le remercie et l'ouvre avec habilité. Je remarque, dans la poche de son tablier ; un porte-feuille qui dépasse et qui m'a l'air bien rempli, mais n'attardant pas mon regard dessus ; je bois une gorgée du liquide. Qui me fait un étrange effet. C'est la première fois que je goûte à de la bière de toute ma vie. Mais je peux dire que c'est assez bon, même si je n'en boirai sûrement pas toute la journée. Un homme entre dans le bar et se met à mes côtés, me salue. Je lui dit bonsoir à mon tour, mais ne m'occupe pas de lui plus que ça. En même temps ... J'm'en fous un peu de lui. Et accoudé à la table haute, franchement, je me fiche complètement des autres et de leurs arguments. Tant qu'on me laisse tranquille, tout va bien. Je soupire cependant. Moi qui n'aime pas la foule, quelle imbécile je fis en entrant dans cet endroit plein. Mais pour une fois, ça n'est pas si désagréable. Au contraire, ça me rassure de voir des types presque aussi louches que moi. On me bouscule et je manque d'avaler de travers. Je tousse histoire de ne pas mourir dans des conséquences désastreuses et je me tourne alors vers celui qui a eut l'audace de me pousser. Il ne me remarque pas et l'envie de lui en coller une ne me manque sûrement pas. Mais bon ... Ne nous attardons pas. J'en retourne donc à ma bière en haussant les sourcils, en restant impassible. Quand je la finis, je sors ... J'en avale une autre gorgée, tranquillement, sans me pressé, quand l'homme du comptoir me lance la somme de la bière en pleine figure. Un prix exubérant. - Hé ... C'est que ça coûte cher, ici. Alors, je propose un truc : je bois une fois la boisson la plus alcoolisée que vous pouvez faire et si je n'y arrive pas ; je paie trois fois rien. Si j'y arrive, je pars sans payer. On fait comme ça ?- On fait comme ça. Ah, le crétin ... Il est tombé tout droit dans mon piège. Un sourire malin étire mes lèvres. Il part donc, préparer sa boisson. Je sais bien que je ne vais pas la boire. Mais d'une façon ou d'une autre, je suis tranquille. ††† Il revient donc, avec un ... Truc dans les mains. Il le pose devant moi. - On fait comme tu as dit, mais tu ne pourras pas la boire en entier, je te préviens.- Oh, mais, ça ... Il me la tend. J'ai réussis à attirer l'attention d'à peu près toute la salle, car les nouvelles vont vite, dans ce bar. Je prends le verre et commence à le boire ... Pour tout recracher toute se suite. C'était absolument infect. Le taux d'alcool était si énorme que ça enrayait tous les autres goûts. Affreux. Infâme. Je fais une grimace, pendant que lui savoure une victoire qui allait lui jouer un bien vilain tour. Il tend la main, l'air avare. - Bien, bien ... Je vous paie trois fois rien. Vous voyez ce livre, non ? - Oui, mais où est le rapport ? - Soulevez-le trois fois, ensuite, je vous paie.Il fait ce que je lui demande. Je me lève et sors de l'endroit. Il me cours après et me rattrape par l'épaule et je lui tombe dessus de tout mon long. - Et l'argent ?! me hurle-t-il en pleine face en me secouant. - Mais je vous aie payé.- PARDON ?!- J'ai dit que je vous paie trois fois rien. Eh bien voilà, c'est fait. Il me repousse dehors, et me hurle ; plein de rage : - Si tu reviens pour me jouer un autre de tes tours lamentables, je te fais arrêter pour vol dans un établissement public, tu m'entends ?!Puis il me referme la porte au nez. Je ris, tout en secouant quelque chose. Son porte-feuilles. ▬ Code ; Validé par Mitsu' ♥ ▬ Comment avez-vous connu le forum ? ; Google est mon ami. Non, sérieusement : je naviguais sur le net, sans but vraiment précis ... Et je suis débarquée ici. Un petit mot : J'aime bien le design' et le codage de ce forum :3 *navré des éventuelles fautes de frappe, j'ai pas l'habitude des gros clavier --'* |
Dernière édition par Esther Auryon le Sam 28 Mai - 21:31, édité 8 fois |
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