| Sujet: ~ Faylinn Perina Dim 15 Mai - 2:14 | |
| FAYLINN PERINA « Putain. » .
| | ▬ Nom ; Perina ▬ Prénom ; Faylinn. ▬ Surnom ; Linn ▬ Âge ; 18 ans. ▬ Sexualité ; Hétéro ▬ État Civil ; Célibataire ▬ Nationalité ; Amestrienne ▬ Genre ; Alchimiste |
❝ DESCRIPTIONS MENTALES Faylinn est une jeune fille épanouie. Depuis toute petite, on lui a toujours appris à vivre sa vie telle qu’elle le souhaitait. Ainsi, elle écoutait rarement les ordres et ne se décidait à travailler uniquement lorsqu’elle le désirait. Etrangement, ce n’est qu’à partir de son adolescence qu’elle se décida enfin à écouter et à respecter ses aînés. Pleine d’énergie, elle ne peut désormais plus se contrôler et se doit de la partager au reste du monde. En effet, elle n’arrive jamais à rester calme, son corps et son esprit seront toujours en mouvement. Ainsi, elle éprouve une haine voire un dégoût pour les personnes nonchalantes qu’elle trouve particulièrement pathétique. Comment peut-on gâcher sa vie de la sorte ? C’est inconcevable. Derrière un enthousiasme attachant, Faylinn a la particularité d’être à la fois très franche et dépourvue de toute diplomatie. L’adolescente peut donc facilement choquer et froisser son entourage à la moindre occasion, et elle n’y prête pas la moindre attention. Pourtant, elle ne quittait que très rarement ses amis avec qui elle aimait passer du bon temps, comme n’importe quelle autre jeune fille d’environ quinze ans. Elle a donc toujours appris à vivre en communauté et en harmonie avec ses camarades. En grandissant et en apprenant à vivre seule, elle est toutefois devenue plus introvertie et davantage intransigeante envers son entourage. De plus en plus méfiante, elle se livre rarement aux autres et réagit à la moindre réflexion à son égard. Elle ne supporte pas être contredite, et n’hésitera en aucun cas à user de ses poings si quelqu’un ose insister. Son tempérament violent et agressif l’a souvent menée dans plusieurs bagarres dont peu de filles osent s’aventurer. Autour d’elle, on lui donna la réputation d’un garçon manqué. Effectivement, elle réagit la plupart du temps par la force, étant très maladroite avec les mots, notamment lors de débats où il lui faudra défendre son avis pas à pas. Peu à peu, sa personnalité ressembla de très près à celle d’un adolescent : franche, maladroite, un peu vulgaire et adepte d’un humour gras peu recommandable. Faylinn n’est plus vraiment la jeune fille féminine d’avant et a réussi à se forger une véritable personnalité afin de se faire respecter quelles qu’en soit les circonstances. Elle en est parfaitement consciente et n’hésite pas à se montrer fière de ce naturel dont elle a le secret. Elle aura toujours tendance à exagérer dans n’importe quelle situation, ce qui fera d’elle une jeune adulte remplie d’énergie, parfois amusante, et bien sûr épanouie. Sa détermination et son engouement dans sa vie de tous les jours lui permet la plupart du temps de réussir tout ce qu’elle entreprend. Malheureusement, elle est évidemment beaucoup plus maladroite avec ce qui requiert de la patience et de la réflexion. Cette demoiselle n’aime pas perdre du temps et favorisera toujours la rapidité à la qualité. Son corps musclé et fin est témoin d’une personnalité forte, ce qui la définit et lui convient parfaitement. Son évolution au fil des années lui a permis d’acquérir une confiance inébranlable. Si on lui demandait quel était son tempérament, elle répondrait tout simplement qu’elle n’est que simplicité et efficacité réunies. Orgueilleuse, elle pensera la plupart du temps à ses propres besoins qu’à ceux des autres. Sa vie vient tout juste de réellement commencer, elle ne souhaite pas en perdre une seconde.
❝ DESCRIPTIONS PHYSIQUES Un silhouette fine vient tout juste de faire son entrée. Du haut de ses un mètre soixante dix, elle arrive à imposer le respect. Ses yeux bleus rappellent ceux d’un chat persan. Son regard semble brûler son interlocuteur, et elle crispe d’un air fatigué ses lèvres fines et dépourvues d’un quelconque rouge à lèvre. Le reste de son visage est tout aussi clair et pâle. Son nez long ne semble pas la complexer, et elle reste fixe, ne montrant pas le moindre intérêt à ce qui l’entoure. Lentement, une mèche de ses cheveux se pose devant son nez, qu’elle rejette d’un geste brusque de la tête. Ses cheveux décolorés se remettent en place, mal coiffés et lui arrivant légèrement au dessus de l’épaule. Elle passe ses mains menues dans ses cheveux, comme pour les ébouriffer encore plus. Deux tresses à peine visible sont cachées derrière ses oreilles dont on aperçoit nettement deux boucles d’oreille argentées, certainement la seule preuve que l’on a bel et bien affaire à une jeune femme. Autre indice certainement, une jolie poitrine de petite taille mise en valeur par un chemiser noir boutonné jusqu’au cou. Elle semble mince, presque maigre, et ses formes sont presque inexistantes. Cependant, on remarquera bel et bien ses bras musclés qui contrasteront avec ses jambes sveltes moulées par un pantalon ivoire moulant. Seul son visage pourrait donc réellement nous effrayer : ses traits prononcés sont les conséquences de nombreux rictus. Sous son œil se trouve même un pansement qui ne fait penser qu’à un mauvais accident, ou bien d’une petite bagarre. Elle a posé ses mains sur sa taille, déjà ennuyée. Elle n’inspire pas confiance, cependant, elle ne semble pas particulièrement dangereuse pour autant. Elle dégage comme une aura mystérieuse, intrigante. Attendez, si l’on observe bien, il est possible d’apercevoir deux manches de dagues sortant d’une sacoche accrochée à sa ceinture. Cela ne présage rien de bon…
❝ HISTOIRE DU PERSONNAGE Octobre 1896, dans une petite maison de Central, un évènement heureux vient d’avoir lieu : la naissance de Faylinn Perina, fille de Messy Perina et Albert Perina. Deux jeunes adultes plein d’ambitions : l’une est commerçante tandis que son mari travaille fièrement dans l’armée en tant que sous-lieutenant. Une couple vivant au cœur de la ville qui ne souhaitait que fondre une famille, Faylinn ne pouvait pas rêver mieux. Son enfance ne se démarqua pas de celle des autres : sa mère, fleuriste, lui enseignait tout ce dont elle avait besoin afin de reprendre son travail. Malheureusement, la petite fille ne semblait pas passionnée, elle admirait plutôt son père, dont le métier la faisait rêver. Son père devint peu à peu comme un modèle à suivre, au désespoir de sa mère. Faylinn ne supportait pas rester enfermée chez elle et préférait jouer avec les garçons dehors. Elle revenait la plupart du temps recouverte de bleus et de boue, ce que sa mère ne supportait pas. Elle n’arrivait plus vraiment à comprendre sa fille au fur et à mesure qu’elle grandissait. A quatorze ans, lors d’une sortie entre amis, un garçon de la bande fit soudainement parler de lui en expliquant haut et fort que son père lui avait enseigné l’alchimie et qu’il deviendrait certainement le plus talentueux alchimiste du pays. Intriguée, elle continua à l’écouter, n’ayant rien de mieux à faire. Le jeune prétentieux sortit de sa poche un dessin d’un étrange cercle, qu’il posa au sol. Elle continua à le fixer, l’observant poser un cube en bois au milieu de tous ses gribouillis. Elle avait brièvement entendu parler de cette « science », mais elle ne l’avait jamais vue de ses propres yeux. L’adolescent se concentra quelques secondes, puis posa les paumes de ses mains au sol. Elle plissa les yeux, éblouie par la lumière qui entoura le ridicule objet. Soudain, elle aperçut, à la place du cube, une toupie maladroitement sculptée. Elle ouvrit grand les yeux et se jeta sur le jeune homme, le saisissant par le col. « C-C’est incroyable ! Comment t’as fait ça ?! Explique ! Je veux savoir ! » Elle le secoua légèrement et le fixa, les sourcils froncés. Le pauvre garçon gardait la bouche entrouverte, choqué, et ne s’attendant pas à un tel enthousiasme, surtout de sa part. Quelques semaines et prises de tête plus tard, il lui enseignait tout ce qu’il avait appris, malgré l’impatience de son élève. Faylinn épuisait son ami, qui devait partager ses connaissances à un rythme effréné. Éventuellement, au bout de quelques mois, elle acquit les bases de l’alchimie. Elle réussit, sous le regard impressionné de son complice, à sculpter de nombreuses matières. Elle disait que c’était comme « dessiner par la pensée ». Ainsi, elle allait souvent chercher dehors (par la force s’il le fallait) de longs morceaux de bois, des bouts de ferraille, qu’elle sculptait, transformait, allongeait… Jamais elle n’avait autant pris de plaisir à étudier, sous l’œil intrigué de sa mère, qui n’avait pas la moindre idée de ce qu’elle pouvait faire avec toutes ces ordures. Elle gardait sa passion secrète, seul son meilleur ami désormais partageait son enthousiasme. Il avait été impressionné par sa détermination. Lui qui avait bénéficié d’une grande éducation, il avait été bluffé par ce qu’une simple jeune fille pouvait faire. En effet, derrière cette apparence brutale voire stupide, elle était sûrement capable de grandes choses. Au fil des jours, elle agrandissait sa collection de formes, d’objets sans fonction, mais qu’elle considérait comme ses « œuvres ». Elle n’arrêtait pas de répéter égoïstement qu’elle avait créé une nouvelle forme d’alchimie. Après une année de pratique continue, elle commença à sortir ses différentes créations, notamment ses couteaux, dont les manches disposaient de merveilleux dessins formés par des creux. Elle s’était attribué le titre de forgeron, et encore une fois, sa mère n’arrivait plus à la comprendre. Bien sûr, elle ne s’était jamais encore servi de ses épées, dagues, et autres armes blanches. Enfin, elle était déjà entraînée au combat, évidemment, avec toutes ses bagarres dont elle avait part. D’ailleurs, depuis que son savoir-faire en alchimie se fit savoir, elle fut soudain beaucoup plus respectée par les jeunes hommes qui l’entouraient quotidiennement. Elle ? Ça la faisait rire, comment un simple bout de fer pendu à sa sacoche pouvait faire trembler le plus baraqué de ses camarades. Son père finit éventuellement par reconnaître que sa fille avait du talent, et contrairement sa femme, il se rapprochait de plus en plus de la douce Faylinn : leur complicité ne faisait que grandir. Leurs conversations duraient des heures, durant lesquelles elle buvait chacune de ses paroles. Son père lui racontait tous les potins de l’armée, ces fameuses rumeurs qui se propageaient à l’heure du déjeuner. Un soir, après le dîner, il lui raconta l’histoire d’un alchimiste d’état qui décrocha le titre à seulement douze ans. Elle ne put s’empêcher de trouver cela pathétique. Comment peut-on s’engager alors que l’on est qu’un gamin ? Et surtout, être aux ordres de tout le monde en échange de quelques privilèges. Elle était dégoûtée par ce comportement. Elle avait également entendu parler par son père d’une guerre qui avait impliqué les alchimistes d’états. Jamais elle n’avait été autant déçue de l’armée, et encore plus des alchimistes qu’elle admirait pour leurs compétences intellectuelles. Seulement, elle n’arrivait définitivement pas à comprendre comment ses gens pouvaient se servir de l’alchimie juste pour combattre. C’est un art, et comme tous les autres arts, il faut le respecter. Et ce n’est pas en livrant son art à l’armée que l’on peut lui rendre hommage ! C’est un véritable blasphème ! Agacée, elle monta directement à sa chambre ce soir là. A 17 ans, elle déménagea et dut apprendre à devenir indépendante. Enfin, elle put posséder son propre atelier au lieu d’envahir sa chambre comme elle le faisait auparavant. Ses parents lui achetèrent une modeste maison en centre-ville, où elle put enfin commencer sa vie comme elle l’avait souhaitée. Chaque jour, elle approfondissait ses connaissances en alchimie. Elle lisait énormément, ce qui étonna tout le monde. Elle qui refusait si facilement une quelconque activité intellectuelle, elle était tombée amoureuse de la plus complexe qui existait. Aujourd’hui, elle travaille dans un petit restaurant où elle bascule entre la cuisine et le ménage. Elle espère secrètement qu’un jour, elle pourra vivre en vendant ses œuvres. Bien sûr, ses parents ne sont pas au courant de ce projet professionnel, jamais ils ne l’auraient laissée partir sinon. En tout cas, jamais elle n’a encore été aussi fière d’elle-même, et ça ne risque pas de s’arrêter.
| | ▬ Qualités ; Courageuse, déterminée, rapide, agile, pleine d’énergie et de volonté, amusante à ses heures perdues ▬ Défauts ; Exigeante, rancunière, orgueilleuse, violente, vulgaire quelques fois… ▬ Craintes ; D’échouer, d’être incapable d’agir. D’être inutile. ▬ But ; Se démarquer des autres jeunes femmes de son âge et réussir à se faire accepter malgré un fort caractère. Devenir un « forgeron »… |
❝ AUTRES INFORMATIONS
| | ▬ Spécialité ; La sculpture d’armes est devenue un passe temps pour elle. Le fer, le métal et le cuivre sont ses ingrédients préférés afin de créer ces œuvres. Bien sûr, les utiliser l’amuse et la divertit davantage. Pour elle, l’alchimie est un art plus qu’une science. Son étrange passion est de collectionner les armes blanches de toutes formes. Une fascination qu’elle n’expliquera à personne et qu’elle gardera certainement pour elle. Elle est également douée en combat, sa souplesse y est certainement pour quelque chose. ▬ Grade Militaire ; // ▬ Signe d’Ouroboros ; // ▬ Test Rp ; - Spoiler:
Il fait chaud. Beaucoup trop chaud. Le soleil tape dans la ville de Central. C’en était presque insupportable. Un soupir se fit entendre, en pleine rue. Sous cette chaleur insoutenable, une jeune fille habillée en noir marchait à grands pas sur les dalles en béton. Elle ne semblait pas atteinte par la température, puisqu’elle n’avait même pas pris la peine de déboutonner son gilet en laine. Les bras croisés derrière la tête, elle comptait se rendre devant le célèbre QG de la ville afin de rejoindre son père. En effet, il l’avait invité à déjeuner, et elle avait été si heureuse qu’elle avait sautillé sur place une bonne douzaine de minutes. Elle soupira à nouveau, embarrassée au propre souvenir de cette situation. Elle avait pourtant de la chance d’avoir une famille si aimante autour d’elle, il n’y avait aucune honte à l’exprimer autour de soi. Pourtant, elle avait bien senti une tension en ville ces derniers temps. De nombreux militaires parsemaient les rues, et bientôt, plus personne n’y ferait attention. Oui, l’activité militaire avait toujours été au centre de tous les intérêts ici, mais quelque chose n’allait pas. Bref, elle haussa les épaules, ne voulant pas se laisser perturber par d’aussi infimes problèmes. Aujourd’hui était une magnifique journée. Elle ne travaillait pas, elle pourrait bouger autant qu’elle souhaite et bosser dans son atelier avec la radio en fond. Voilà, c’était ce qu’elle préférait faire. C’était ça la vie. Peut-être même qu’elle inviterait ce vieux Phil, pour qu’ils puissent boire un coup en soirée. Un sourire bienheureux se forma sur ses lèvres claires. Peut-être faisait-il vraiment un peu trop chaud finalement. Qu’importe, elle poursuivra toujours sa route. Elle prit le risque de déboutonner un, puis deux boutons de son gilet, les joues rougies par la chaleur. L’été arrivait, il faudrait bien qu’elle quitte un jour ses vêtements trop sombres, elle le savait, mais ils étaient comme imprimé en elle, ce n’est pas comme si elle pouvait y changer quoique ce soit. Son pas devint plus rapide, presque agacé. La route n’était pas si longue pourtant, mais cette précipitation ne s’expliquait que par une seule chose : elle mourrait de faim. La pauvre jeune femme ne prenait jamais le temps de réellement se préparer à manger, et c’est réellement un comble pour une cuisinière à mi-temps. Évidemment, elle s’attendait encore aux remarques désagréables que lui ferait son père, elle le savait. Seulement, il lui suffisait d’être enfermée dans son atelier pour être coupée du monde. Même Phil, qui était le seul autorisé dans cette… Antre, n’arrivait pas à la ramener à la raison, parfois. Elle était si passionnée, presque obsédée dans tout ce qu’elle entreprenait. Cette fille était effrayante, mais brillante. Le pire, c’est qu’elle le savait. Elle en était plus que consciente. Seulement, elle n’avait pas envie de changer, malgré les remarques, les reproches, elle se contentait de grincer des dents, prête à attaquer sa proie. Heureusement, elle arrivait à contenir ses pulsions dévastatrices, parfois. Non, elle n’était pas si violente que ça, mais elle en donnait l’impression certainement. Il suffisait de la regarder droit dans les yeux pour comprendre que cet animal n’était pas si facile que ça à dresser. Et jamais, au grand jamais, elle ne se laissera soumettre à quelqu’un. Elle sera toujours son propre patron, toujours, au désarroi de ses parents qui n’ont jamais pu maîtriser leur douce enfant. Son père avait fini par l’accepter, mais sa mère fera toujours cette grimace, une sorte de regret, certainement. Faylinn n’y savait rien, elle se contentait de la fixer d’un air froid. Heureusement, sa mère n’irait pas déjeuner avec eux ce midi, elle serait en tête à tête avec son père, à qui elle montrera sa nouvelle création. Elle l’avait confectionnée hier soir, avec tant d’amour, tard dans la nuit : une dague argentée, presque scintillante, en forme de S. Malgré cette forme incongrue, la lame était bel et bien tranchante. Le manche était en bois et en marbre. Un véritable petit bijou donc. Accrochée fièrement à sa ceinture, elle semblait décidément être fière de son travail.
Les rues n’en finissaient pas, tandis qu’elles se vidaient peu à peu. Oui, le soleil tapait vraiment, et les plus faibles ne pouvaient le supporter. Heureusement, elle portait un short arrivant à la mi-cuisse, laissant ses jambes pâles profiter de l’air extérieur. Quelques unes de ses amies seraient certainement choquées, « comment peut-on se laisser découvrir de la sorte ? » Diraient-elles. Faylinn ne semblait pas être dérangée. Les regards que l’on poserait sur elle ne la troubleraient pour rien au monde. D’ailleurs, elle sentit malgré elle quelques yeux trop curieux se poser sur elle, la reluquant des pieds à la tête. Elle déglutit, cherchant du regard le ou les coupables. Elle n’eut pas du chercher loin : une petite bande de jeunes la fixait en souriant bêtement à quelques mètres d’elle. Elle fronça les sourcils et décida de les ignorer, poursuivant son chemin. Soudain, au moment où elle s’apprêtait à les doubler, un jeune homme à tête de hérisson lui bloqua le passage, suivit par ses chiots. Il prit une expression des plus ridicules avant de poser brusquement sa main sur l’épaule de la jeune fille, qui se fit bientôt entourée par le petit groupe. « Qu’est-ce que t’es mignonne ! T’aimes bien t’habiller court comme ça ? Tu sais que ça plaît aux hommes hein ? » Ils rirent en cœur, l’air abruti. Faylinn réfléchissait, prête à exploser. Le contact sur son épaule la faisait bouillir de rage, et elle savait que ces idiots regretteraient certainement cette provocation. Un autre homme, plus petit, s’approcha brusquement d’elle. « Tu veux venir avec nous ? Allez ! » Il lui empoigna violemment le bras, essayant de la ramener contre lui. C’en était trop, Phil avait essayé de lui apprendre à garder son calme, quelque soit la situation, mais là elle ne pouvait pas, impossible. Elle s’excuserait à lui plus tard. Elle se dégagea brusquement et fit voler son genou entre les jambes de l’agresseur, qui se tordit de douleur. Le grand baraqué leva son poing droit qu’elle saisit avec rapidité avant de lui tordre légèrement le poignet. Elle sortit avec agilité sa dague. Soudain, elle sentit quelqu’un se faufiler derrière elle et lui saisir ses bras. Elle n’hésita pas une seule seconde et lui donna un coup de coude en plein visage avant de le faire tomber au sol à l’aide d’une parfaite balayette. Deux étaient à terre, tandis que les autres étaient hors de vue, ils s’étaient sûrement enfuis. Fière, elle recula, les mains posées sur ses hanches, une position de victoire. « Vous avez de la chance ! Si je n’étais pas aussi pressée vous auriez pu avoir de graves problèmes ! Quels cons. » Elle passa une main dans ses cheveux, observant les deux idiots sourire en coin, pour une raison qui lui échappait. De toute façon, elle n’avait pas plus de temps à perdre, il fallait qu’elle se dépêche, son père l’attendait voyons. Subitement, elle sentit une main contre sa bouche, tandis qu’une autre s’était emparée de son poignet où elle serrait son arme. Elle ouvrit grand les yeux, se débattant. Elle n’avait pas vraiment prévu ça, à vrai dire. Elle ferma les yeux, entendant les rires des deux autres résonner à ses oreilles. Ça y est, elle allait vraiment craquer. Elle se dégagea avec une force incroyable et se retourna, faisant face à son agresseur. La haine et la colère s’étaient emparées d’elle, elle ne se contrôlait plus. Brusquement, elle planta la lame dans l’épaule droite de l’inconnu, qu’elle ressortit aussitôt avant de le frapper du pied à la poitrine. Elle s’approcha à une vitesse folle de ceux encore au sol et les affubla de coup de pieds frénétiques puis partit en courant, agacée.
Ça y est, elle était arrivée au QG, essoufflée. Finalement, c’est sympa, un peu de sport avant d’aller manger. Elle aperçut son père, toujours en uniforme, s’approcher d’elle. Elle lui fit un grand signe de la main, toute souriante. Quelle excellente journée.
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