Petite ville délabrée qui remonte à des années au delà. Elle est l'un des pilonnes du pays qui peu à peu perd de sa crédibilité. Les jours sont monotones, et les touristes ne font que la croiser sur le chemin des plus lointaines villes. Pour terminer dans les vertiges, cette ville accueille de plus en plus de bordels réaménagés. Les fleurs se fanent, et font place aux vieilles branches de l'animosité...Bien que ce soit ici que le soleil prend sa place de joyau céleste en premier.

Nommées pour leurs agricultures, elles sont les fruits d'une tranquillité sans retenue. Elles furent autrefois les intermédiaires de la Guerre, pensant les blessures des fugueurs. Les montagnes se rapprochent mais elles restent des illusions engloutis par les nuages. Il faut savoir vivre et survivre dans la campagne pour y connaître ses secrets enfouis dans la terre. Plusieurs routes y mènent et s'y engagent, mais certaines ne reviennent pas. Le plus sûr pour ne pas s'y perdre, c'est encore la Gare.

La route entrelacée du désert, où les vents d'est et d'ouest se confrontent sous les regards déchus des âmes livides emportées par la Guerre. Le Soleil y est roi, et sa chaleur trop rude prévient tout innocents qui s'y aventure. Prenez garde, l'eau y est rare. Le Cœur de ses habitants est solide, brusque, bien que suffisamment grand pour une générosité sans vergogne.